A l’ombre des buildings, on prenait le soleil, et c’est rien que l’ébauche de ce monde syncopé. Dans des salles bondées on communiquait partout, c’était la débauche de ce monde. On ne regardait plus rien que du coin du globe le cul à l’air, c’était la débauche j’vous dit !
C’était ça le 28è siècle. Les scientifiques étaient d’accord : « y’a plus d’saisons ma bonne dame ! ».
La médecine china ne valait plus rien, l’acuponcture sponsorisée par Duraselle de cheval et ses lapins, les douces médecines n’étaient plus que six… la santé pour tous de couette, une façon de dissimuler les maux sous des couches de médinecaïman !
L’indus’ trie les merrytants des unhabitants… Renvoyés dans nos chaumâgières, le trois-quart monde clapsait en clapiers aux murs.
J’étais un mauvais gargument dans les tréfonds monétaires d’une vile cité. De menus larcins et de maigres repas, sans inspiration j’étouffais les cheveux en bataille, et la taille trop maigres pour encaisser plus de coups. J’avais César aux détrousses, il était mauvais et sans p(r)eur… César… J’avais une dette, et inapte à la deleter, je n’étais pas décidé à décéder sans dérater.
C’est dans ma fuite du plombier* que je l’ai vue… Ses cheveux (un bisou) roux, à se les coller sur la langue, des yeux comme des phares bretons pour un pétrolier en berne, une bouche de goût ! Elle était parfaite ! Sans simili-conne comme c’était devenu une coutumeur un peu partout.
Je l’ai regardée d’un peu trop près, et je n’avais du body-guard que l’air imbécile même pas recourbé… Elle fit virevolter ses atours, j’étais électrisé… Je lui dit doucement une vérité forte : « t’es du couin ma joulie ? ».
Elle me rebodygarda à peine, mais me tendit une gaufre… je la pris comme un râteau, ou plutôt comme son manche, manquant de la faire sombrer dans le désespoir continu et linéaire du caniveau lamentable.***
Alors que je m’endormais sur mes lauriers, César s’apprêtait à les cueillir…
« J’t’ai r’trouvé ! Allé sourit ! t’es fait comme un rat ! »
Dans l’amertumultueuse de mon désespoir naissant, quand pour ma pomme le glas son s’amusait de mon corps à glaçer, alors qu’aucun iceberg ne pointait l’ombre de son échappatoire, ma petite marchande de gaufres se marra. « La gourde en jean ! » songeais-je.
Pris de panique, j’aurai volontiers reculé, mais déjà je sentais le suintement putride du gratte-ciel dans mon dos, et César s’approchait de la tête… Dans un mouvement, mais énergique quand même, mais désespéré aussi, un peu, parce que j’avais la citrouille, je lança à la courge du malfrat (à son voisin), la gaufre… Et il la prit… la gaufre… il la prit… une gaufre magistrale ! la margoulette brisée, et le pif sans Hercule, il ramenait ‘achement moins sa superbe le César… « Faut pas s’attaquer au taquet aux toqués ! okay ? » Ben ouai, j’étais toqué… d’puis peu je le reconnais, mais j’l’étais de la gaufrière ! Et elle s’était fait la malle, alors qu’elle aurait pu se faire le mâle… C’était vain, donc pas de veine. Je la retrouverait la petite marchande de gaufres… je lui agripperai la patte… Quitte à m’gaufrer jusqu’à en sucrer les fraises… L’est pas si pourri c’vingt-huitième siècle dans le bas-fond…
* le plombier, c’est c’ui qui plombe ! Et ne dit-on pas : « césar le plombier ! » ?**
** Y’a pas de jeu de mot dans ce dicton, c’est assez rare pour le signaler…
*** P*tain c’que c’est triste !
Commentaires
Bravo :)
Des bizettes
Mélina > Merci, j'espère juste que ce n'est pas trop torturé pour rester cmpréhensible, parce que j'ai prévu une suite, une sorte de petite nouvelle en quelques épisodes, et il faut que ça soit agréable ^^
French > Si c'est un dessert à tes yeux, je m'en félicite et te remercie :)
Ellie > le bar hésille glissait !? lol et tu l'as remonté !? euh... jusqu'où ? :p
Par contre... tu tortures mon esprit... c'est quoi ces dix meup !? je comprends pas !!!
Merci à tous, le chat ronronne :)
J'avoue, j'ai pris des dopants !!!
Technique pour r�diger, r�diger et r�diger encore : ne plus avoir le web � la maison (sauf � un prix suffisamment �lev� pour d�courager toute tentative de websocialisation)
i hope que �a will please you :)
(jsu touch� et �a me muettise)